- NOUS, les femmes qu'on ne sait pas voir! : à partir de septembre 2009, les femmes de La Marie Debout ont réfléchi ensemble sur la mystique de l’âge et du vieillissement chez les femmes. Indignées de ce qu’elles ont découvert, elles décidaient d’explorer par l’art leur manière d’avancer en âge. La parole, l’écriture, la photo, la peinture, la sculpture et la danse sont autant de médiums utilisés pour tenter de répondre à des questions essentielles sur le vieillissement. Ce projet collectif, qui se décline désormais sous la forme d’une installation-atelier-rencontre, est en tournée à travers tout le Québec depuis juin 2010 jusqu'en mai 2013, via L'R des centres de femmes du Québec.
- Marche mondiale des femmes : La Marie Debout a été un acteur important de la mobilisation pour l'édition 2000 de la Marche mondiale des femmes dans le quartier, à Québec et à Ottawa, tout comme pour la marche Du pain et des roses en 1995. Et l'organisme a remis ça en 2005, 2010 et 2015. Grâce à l'étroite collaboration avec la Collective du 8 mars (un regroupement d'organismes sensibles aux revendications féministes dans le quartier), l'organisme a été en mesure de souligner dignement les 5e et 10e anniversaires de cet événement international.
- Projet À égalité pour décider : en 2007, nous avons réalisé Moi, je m'implique!, un répertoire pour les Montréalaises qui désirent s'impliquer dans leur milieu et dans les décisions qui les concernent. L'équipe et les participantes de La Marie Debout se sont aussi demandé comment amener les femmes à s'intéresser aux enjeux politiques et citoyens et les mobiliser. Dans La mob, ça va?, nous partageons nos découvertes. Avec le CÉAF, nous avons également présenté un mémoire concernant le projet Pour une participation égalitaire des femmes et des hommes à la vie de Montréal.
- Projet À égalité pour décider : ce projet fantastique a été octroyé en 1998 et a permis à La Marie Debout de développer chez les femmes les compétences citoyennes et l'implication politique. De nombreuses réalisations ont été menées à bien à travers ce projet : comité femmes et politique, formation citoyenne, Déclaration citoyenne des femmes d'Hochelaga-Maisonneuve, dépôt de mémoires et participation à de nombreuses consultations publiques.
- Depuis longtemps, l'organisme assure la production d'un bulletin de liaison des membres, qui est devenu un journal, afin d'informer les femmes sur les activités du centre et de les sensibiliser à différents sujets. Depuis 2004, relance d'un nouveau journal appelé Rayons de femmes et composé collectivement par les membres de La Marie Debout.
- La Marie Debout s'est impliquée au Collège des citoyens et citoyennes de la Corporation de développement économique de l'Est de Montréal (CDEST) dès sa création et au niveau de certains dossiers locaux comme le projet de réaménagement de la rue Notre-Dame. Dépôt de mémoires et participation aux consultations publiques.
- Dossier sécurité urbaine : l'organisme a collaboré à différentes actions concertées en lien avec Tandem, le programme Femmes et Ville et le service Entre deux arrêts (rôle consultatif en sécurité urbaine auprès d'un comité de la ville, participation à une Table de quartier, participation aux marches exploratoires dans le quartier...). Lors du Sommet de Montréal, La Marie Debout a revendiqué la création d'un Conseil des Montréalaises. De plus, La Marie Debout offre régulièrement des cours d'autodéfense aux femmes du quartier.
- Pendant plusieurs années, une halte-garderie accueillait les enfants des femmes monoparentales participant aux diverses activités. Un projet de réinsertion travail/études pour mères monoparentales a alors vu le jour, financé en grande partie par Condition féminine Canada et le Conseil régional de développement de l'île de Montréal (CRDIM). Dans les mêmes années, La Marie Debout s'est impliquée activement dans les lieux de concertation famille du quartier ainsi que dans des projets d'aide aux devoirs, de répit parental et d'éducation contre la violence familiale et conjugale.
- Les permanentes de La Marie Debout ont coordonné une action concertée relativement aux mesures de réinsertion de la Sécurité du revenu touchant les femmes cheffes de famille monoparentale. Cette action visait à présenter une dizaine de recommandations aux ministres du Travail et de la Sécurité du revenu dans le but d'offrir des conditions maximales de réinsertion aux femmes monoparentales, en tenant compte de leurs besoins spécifiques.
- Depuis 1995, La Marie Debout a mis beaucoup d'énergie dans son implication sur les dossiers pornographie et prostitution : création d'outils de sensibilisation pour les groupes désireux d'organiser des rencontres de sensibilisation sur l'impact de la pornographie; pressions auprès des conseillers municipaux et des policiers de quartier pour faire fermer un lave-auto érotique, pressions afin que les commerces tiennent leurs revues pornographiques hors de vue et de portée des enfants (appliqué par règlement municipal), participation à une table de concertation inter-quartiers sur la prostitution et à une table d'arrondissement sur la prostitution de rue. Dépôt de mémoires sur la question et création d'un guide de ressources pour les personnes vivant de la prostitution ainsi que d'un outil de réplique aux clients harceleurs. De plus, une étude a été commandée par l'organisme sur les enjeux de la prostitution en 1995 grâce à une subvention du Centre d'emploi et immigration.
- Le programme Démarche en douceur de pré-employabilité a été mis sur pied en 1991-1992 et renouvelé jusqu'en 1998 grâce à la collaboration de la Corporation de développement économique de l'Est de Montréal (CDEST) et au financement du Fonds de lutte contre la pauvreté-Québec. Son objectif était de favoriser l'insertion en emploi de femmes en risque de marginalisation définitive, le tout dans une approche globale et féministe. De nombreuses membres ont bénéficié de ce programme. Des groupes de soutien et d'entraide pour les femmes en démarche de recherche d'emploi ont étés mis sur pied.
- Un projet d'envergure visant à intégrer les femmes immigrantes dans le quartier à travers de nombreux volets (cours de français, traduction, accompagnement, etc.) a été développé et a duré jusqu'en 1990.
- C'est en observant les problèmes de violence vécus chez les jeunes du quartier que La Marie Debout a mis sur pied, en 1986, le Groupe communication collective (GCC). En 1988, le GCC obtenait sa charte et en 1999, il changeait sa dénomination sociale pour GCC la violence! (Groupe communautaire contre la violence).
Nos principales réalisations